Juliette, 1ère année de B.U.T CS

Sportive de haut niveau, Juliette concilie les études et la pratique du judo.

Juliette, 18 ans, a obtenu son Bac général en juin 2023 spécialités « Humanités, Littérature et Philosophie » et « Sciences Économiques et Sociales » au lycée Stéphane Hessel de Toulouse. Faisant parti du pôle espoir et étant domiciliée dans le Lot, elle a été interne dès la classe de seconde.

Comment avez-vous connu le B.U.T Carrières Sociales ?

J’étais déjà attiré par le social et lors du salon Infosup j’ai rencontré une étudiante qui m’a donné envie de découvrir cette formation. Je suis venue au journées portes ouvertes. Je n’ai pas pu m’inscrire aux journées d’immersion faute de place. Le B.U.T CS était mon premier vœu. Je ne regrette pas mon choix même si dans les métiers accessibles avec cette formation je m’attendais à plus de contact avec les gens.

Qu’appréciez-vous le plus dans ce B.U.T ?

J’apprécie beaucoup que les enseignants soient des professionnels, c’est plus concret. Et puis c’est une formation professionnalisante. Nous travaillons sur des projets en petit groupe et j’aime le travail en équipe.

Que pensez-vous de l’IUT de Blagnac ?

L’établissement est très beau avec de belles infrastructures, nous avons tout à notre disposition pour étudier sereinement. Ma promotion est à échelle humaine nous de sommes que 44 inscrits et il y a une bonne ambiance.

Le B.U.T Carrières Sociales est constitué majoritairement de fille. Que pensez-vous de ceci ?

Oui c’est vrai, il n’y a que 5 garçons dans la promo et c’est déjà beaucoup ! Habituellement il n’y a que 1 ou 2 garçons. Tout est une question d’apriori, mais ce n’est pas vrai les emplois dans le social peuvent très bien être occupés par des hommes, c’est une histoire de genre.

Envisagez-vous de faire une partie de votre cursus à l’étranger ?

J’aimerai bien mais c’est incompatible avec le judo. J’ai des compétitions une fois par mois.

Parlons un peu du judo. Comment se déroule votre vie d’étudiante et votre vie de sportive ?

Il faut trouver le temps et être organisée. Je fais parti du club Toulouse Balma Art Martiaux au pôle performance et j’ai des entraînements tous les soirs, je rentre chez moi vers 22h. Dès que mes cours sont terminés je pars m’entrainer et à l’heure où je rentre je n’ai pas de temps pour mes études. Je préfère me lever plus tôt et travailler le matin.

Quel est l’avantage d’être sportive de haut niveau dans l’enseignement supérieur ?

Si nécessaire, je peux bénéficier d’aménagement et/ou d’autorisation d’absence pour participer à des compétitions. Il faut tout rattraper après bien sûr. Aussi le statut de sportive de haut niveau me donne accès aux compétitions universitaires, c’est intéressant puisque c’est au niveau national.